Sur le site CAFE CREME SPORT j’ai trouvé une étude signée CYPRIEN intitulée « L’argent dans le rugby, un facteur de réussite ? » portant sur les saisons 2010-2011 à 2019-20. Vous la trouverez ICI. Cette étude utilise les mêmes traitements statistiques simples (un tableau Excel suffit) que celle que j’avais faite en des temps plus anciens sur une période antérieure qui conduisait aux mêmes résultats. Sans surprise, les deux études montrent qu’il existe une corrélation forte, mesurable, entre le niveau des budgets et le classement des équipes en fin de phase régulière. J’ai repris cette étude en y ajoutant les 3 saisons suivantes (voir ci-dessous):
On constate la montée constante du budget moyen et du plus gros budget et la difficulté des petits budgets à suivre. Les saisons supplémentaires sont notées en rouge, le positionnement de l’Usap est noté en bleu, ainsi que les flèches que je vais commenter. Avant toute discussion il faut prendre en compte et ne jamais oublier les résultats de ces études dont je donne une expression en langage courant pour ce qui concerne l’Usap:« Si je dis que l’Usap ne va pas se qualifier cette année, j’ai plus de 8 chances sur 10 de ne pas me tromper ». Anticipant toute récrimination je dis : « il en reste presque 2 de se qualifier ». L’information portée par les flèches vertes concerne les budgets les plus élevés et les moyennes des budgets. La flèche bleue continue nous informe sur la faible progression de l’Usap et les flèches multiples sur ce qu’elle aurait dû être (+ 5M€) pour espérer une place de maintien (11 ou 12éme) pour l’une, et pour être aux portes de la qualification (6-7ème) pour l’autre (+12 M€) .
Etant donnés ces résultats indiscutables, on peut maintenant chercher quelles en sont les causes, autrement dit ouvrir la boîte de Pandore. Je ne vais pas me défiler et je vais le faire sans excés. Le président Rivière détient 98 % des parts ; il est donc le premier concerné par le niveau du budget. Son discours de justification est bien connu : « regardez d’où nous venons sous ma gouverne, donnez-moi du temps pour remettre l’Usap au niveau de sa splendeur d’antan ». On ne peut douter de sa volonté de le faire; si on ne peut que lui donner sans conteste quitus pour le passé, on peut juste honnêtement douter, au vu des écarts, du temps nécessaire pour réaliser la promesse , fortement … D’autant plus que la pente des flèches multiples va encore augmenter.
Quant aux autres acteurs staff, administratifs, commerciaux, communicants, partenaires, supporters, bénévoles et d’autres encore, il en est peu dont on puisse douter de leur engagement total. Quelques uns peut-être, et non des moindres auraient pu faire mieux, depuis longtemps … suivez mon regard …
Notre avenir prévisible aujourd’hui c’est le yoyo. Car l’Usap est aujourd’hui -et peut-être pour longtemps-, dans le rugby français, le plus petit des géants et le plus grand des Nains …